Synopsis :
En rangeant la maison de sa mère décédée, Claire découvre une lettre qui lui est adressée : Pour ma fille chérie, à n’ouvrir qu’après ma mort. Sans oser la lire tout de suite, elle laisse passer quelques jours avant de la reprendre. Claire ne comprend d’abord pas pourquoi sa mère lui a laissé un tel mot : Ma chère Claire, j’aurais tant voulu te parler plus de ton enfance, de mon mari, des personnes qui ont compté pour toi, de Tatiana et Enzo, mais tu sais que je ne suis pas très bavarde et que je n’aime pas les sujets qui nous replongent dans la nostalgie du passé. Elle ne connaît ni Tatiana ni Enzo.
Obsédée par ces deux noms, Claire va tout faire pour découvrir qui ils sont et surtout, pourquoi sa mère parle d’eux dans sa dernière lettre. A l’aide d’un ami, elle commence un voyage qui l’emmène sur les traces du passé de sa mère, un passé qui lui est totalement inconnu.
Mon avis :
Ce livre nous transporte dans la Suisse des années 60. Chaque printemps, les saisonniers venus d’Italie arrivent pour travailler dans le domaine de la construction et de l’hôtellerie. L’enfant du Placard, de Tiffany Jaquet, est un roman qui jongle entre deux époques : les années 1960 et 2010.
J’ai été très touchée à la lecture de ce livre. On s’attache rapidement à Enzo et Tatiana, pour qui les débuts de la vie en Suisse n’ont pas été faciles. Tiffany Jaquet nous permet ainsi de réviser notre histoire en nous dévoilant la condition des saisonniers dans les années 60.
J’ai aussi trouvé très intéressant de découvrir ce qui est arrivé à Tatiana et Enzo uniquement à travers les yeux de Claire. L’auteure nous a proposé un excellent premier roman, que je n’ai pas pu poser avant de l’avoir terminé. Je l’ai lu d’une traite, tellement je voulais savoir ce que Claire allait découvrir !
J’espère que je vous ai donné envie de le lire et que vous allez soutenir cette jeune auteure !
L’auteure :
Née à Morges en 1989, Tiffany Jaquet a réalisé son ambition de toujours : devenir enseignante de langues. Actuellement enseignante de français et d’anglais, elle trouve dans les livres et l’écriture une source privilégiée de détente et d’évasion.
L’Enfant du placard, Tiffany Jaquet, 282 pages, Plaisir de lire
2 Comments
Tif
6 juin 2016 at 17 h 32 minMerci pour ce post Aline ! Je pense que tu as tout à fait saisi ce que j’ai voulu transmettre à travers cette histoire. becs
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8 juin 2016 at 8 h 18 min