Comme future maman, je me pose beaucoup de questions. C’est certainement votre cas aussi, si vous êtes dans la même situation que moi. C’est normal de vouloir le meilleur pour notre enfant.
Mais le meilleur, c’est quoi ?
La méthode Montessori promet de belles choses : favoriser la confiance en soi, l’autonomie, tout en permettant à l’enfant d’évoluer à son propre rythme et en toute liberté. Mais Maria Montessori a en fait créé sa pédagogie différenciée pour les enfants trisomiques, autistes, etc. Elle insiste sur le fait d’observer pour éduquer. De regarder ce que fait l’enfant pour l’aider à faire la chose par lui-même. Le but est donc que ces enfants déficients puissent être traités comme les autres.
Mais je ne vous parle pas aujourd’hui de cette pédagogie pour mettre en avant ces écoles que nous trouvons maintenant un peu partout. Non, car mon enfant n’ira pas dans une de ces classes. L’enseignement des écoles publiques me convient parfaitement.
Et non, je ne suis une des mères qui vouent un véritable culte à madame Montessori. Tout chez moi ne sera pas comme le voudrait la méthode. Mon petit aura un lit à barreau classique et la pièce sera agencée selon mes envies et surtout sa praticité.
Cependant, je trouve que certains aspects de la méthode Montessori peuvent être intéressants à développer à la maison. Sans jouer le rôle d’éducateur comme à l’école, les parents peuvent stimuler un enfant et lui donner envie d’apprendre par lui-même.
En tout cas, c’est ce que j’aimerais essayer de faire avec mon bébé.
Tout petit, j’aimerais qu’il découvre le monde qui l’entoure. Je prévois donc d’utiliser quelques artifices mis au point par la méthode Montessori.
Voici mes favoris :
Les mobiles qui accompagnent bébé dans son développement visuel. Ce sera mon premier achat. Je ne vais pas le mettre sur le lit. Je ne veux pas que bébé soit stimulé au moment du coucher. Je pense le fixer sur la table à langer.
Dans le coffret Montessori, il y a quatre mobiles. Le premier à proposer au bébé est le mobile Munari (l’enfant pourra alors distinguer les contrastes). A partir de 6 semaines, on peut lui préparer le mobile des octaèdres (avec des couleurs vives, qui attiseront sa curiosité). Dès 2-3 mois, bébé pourra déceler les nuances. C’est alors que nous pouvons lui proposer le mobile de Gobbi. Celui-ci apporte deux intérêts bien particuliers à l’enfant : la distinction des teintes rapprochées et l’appréciation de la profondeur de champ créée par la disposition des boules. Et dès 4 mois, bébé pourra apprécier le mobile des danseurs. Créé avec des feuilles irisées et légères, il se mettra en mouvement facilement lorsque bébé bougera ses bras. L’enfant va donc s’amuser de cette interaction entre lui et le mobile et va chercher à reproduire les mouvements. Au fil du temps, il fera le lien entre ses propres mouvements de bras et les mouvements que cela provoque sur les danseurs.
Le hochet perle de bois qui devrait aider mon bébé à développer sa motricité (dès 3 mois).
Le miroir. La réflexion de la lumière ainsi que le reflet du miroir attire le regard des bébés. En jouant, il pourra donc regarder cet autre bébé qui bouge tout près de lui et petit à petit, il devrait comprendre que ce bébé, c’est lui.
Les boîtes à son. Bébé aime tout ce qui fait du bruit. Alors pourquoi ne pas lui proposer des objets qui font du bruit quand il les manipule. Cette activité l’incitera à prêter attention aux différents sons et lui apprendra le lien de cause à effet. Lorsqu’il secoue l’objet, il entend un bruit. Ces boîtes sont d’ailleurs très faciles à faire « maison ».
Les carrés de senteur. Avec cette activité, bébé développera son odorat. Et la création de ces carrés est très facile. Découpez plusieurs carrés de tissu de 6cm de côté. Placez au centre d’un carré du thym, de la menthe, de la cannelle, par exemple. Couvrir ce carré avec un autre bout de tissu et fermer le tout.
La boîte à solides qui permet au petit d’apprendre à insérer chaque forme dans une encoche correspondante (dès 10 mois). Un classique, quoi !
Le coffret mes lettres Montessori, qui contient les 26 lettres de l’alphabet en relief, pour préparer à lire et à écrire (3/6 ans).