La semaine dernière, nous sommes allés à l’Opéra de Lausanne voir « La Flûte enchantée », composée par Wolfgang Amadeus Mozart quelques semaines avant sa mort et mise en scène par Pet Halmen.
Je mentirai si je vous disais que nous sommes des experts dans le domaine et je mentirai même si je vous disais que nous allons souvent à l’opéra. Je dois confesser que c’était ma première fois (il en faut bien une), puisque je ne peux pas compter le « Fantôme de l’Opéra » vu à Londres. A part son nom, il n’a rien d’un opéra. :-)
Ce n’est donc pas par hasard que nous avons choisi cette oeuvre, réputée pour avoir les faveurs du public. En effet, Die Zauberflöte est absolument magique, entre franc-maçonnerie (Mozart faisait partie de cet Ordre) et amour. Je crois d’ailleurs que c’est l’un des opéras les plus joués au monde.
Petit rappel de l’histoire : Le Prince Tamino est chargé par la Reine de la Nuit (la lune) d’aller délivrer sa fille Pamina des griffes de Sarastro (le soleil), présenté comme un tyran. Tamino, accompagné de Papageno, oiseleur beau parleur, est guidé par les trois Dames de la Reine. Pour les aider dans leur quête, Tamino reçoit une flûte enchantée et Papageno un carillon. Tamino, épris de Pamina, fera tout pour la sauver, mais découvre au cours de son périple que les forces du mal ne sont en fait pas du côté de Sarastro, mais bien de la Reine de la Nuit.
Tout est fait dans cet opéra pour plaire. Les décors étaient magnifiques, la mise en scène parfaite et les costumes superbes ! Les musiciens et les artistes lyriques n’ont pas failli. Et pourtant, rien n’est très facile. C’était impressionnant de voir l’aisance et la grande capacité vocale d’Anna Siminska en Reine de la nuit. Cet air dramatique (dans cet extrait, ce n’est malheureusement pas Anna Siminska), sans doute le plus célèbre de l’oeuvre, a été interprété à la perfection.
Mon petit coup de coeur revient cependant à Papageno, interprété par Benoît Capt. Papageno est pour Tamino un acolyte comique, beau parleur et un peu peureux. D’abord au service de la Reine de la Nuit, il passe dans le monde du jour lors de son voyage avec Tamino. Papageno est surtout un personnage drôle, plein de bonne volonté, mais plus intéressé par la recherche d’une compagne et du bon vin que la recherche de Pamina. En tout cas au début. Très touchant, Papageno fait rire. Il trouvera finalement sa Papagena, son alter ego féminin.
C’est, d’ailleurs, cette partie dans la mise en scène qui m’a le moins plu. En plus d’avoir trouvé sa compagne, ils ont de magnifiques enfants (des petits oeufs, bien sûr, puisque ce sont des perroquets ( ?) – Papagei -> Papageno). Un peu cliché, mais bon…
En bref, j’ai adoré ce premier opéra. Je me réjouis d’en voir d’autres ! Nous avons pensé à La Cenerentola de Gioacchino Rossini. Est-ce que vous le connaissez ?