Si vous lisez mon blog depuis quelques temps, vous savez que je suis une fervente lectrice de Jacques Vandroux. Je peux dire que j’ai lu tous ses livres (le Sceau des sorcières, Le Projet Anastasis, les Pierres couchées, etc.) et que j’ai toujours été très agréablement surprise par ses récits. Je devrais même dire que je suis fan de ses ouvrages !
L’histoire :
L’auteur nous emmène une nouvelle fois en Bretagne, plus précisément à Saint-Ternoc, petit village au large de l’île sacrée de Maen Du.
Michel Navarre, égyptologue et écrivain à succès, y va pour la première fois en 1985. Il cherche des renseignements sur un marin disparu en mer. Mais son arrivée ne passe pas inaperçue et il ne se fait pas que des amis. Il inquiète notamment la famille Karantec, grand maître des lieux.
Michel Navarre est-il lié au meurtre d’un des héritiers de la famille Karantec ?
A force de se renseigner sur le marin disparu, Michel va découvrir des secrets cachés, des meurtres, des trahisons qui datent de plusieurs années.
Il se sentira petit à petit comme chez lui, mais pourquoi donc ?
Travestir le passé est inutile : il remonte toujours à la surface, souvent quand on ne l’attend plus. Dans une Bretagne aux traditions encore vivantes, découvrez les nouveaux personnages de Jacques Vandroux à travers ce thriller implacable.
Mon avis :
Comme fidèle lectrice, je ne suis pas dépaysée par ce roman. Comme à son habitude, Jacques Vandroux nous emmène dans un monde mystique où cohabitent brutes, gentils, paysages, romance et fantastique. Et c’est avec plaisir que l’on retrouve un personnage connu au doux nom d’Aanig.
Le livre, qui fait tout de même 483 pages, se lit très facilement. Je l’ai avalé en trois jours, tellement j’ai été happée par l’intrigue. Tout au long du récit nous sommes emmenés dans des lieux et des époques différents. Et c’est justement un élément que j’adore lors de mes lectures.
Les héros sont attachants, les personnages sont troublants. On en vient même à douter parfois de ceux qui nous rassuraient au départ.
Comme d’habitude, j’ai été partagée entre le bonheur de dévorer ce roman et la tristesse de l’avoir déjà terminé.